Dominique Aliadière

La gravure m’a surtout permis l’approfondissement.
La gravure n’est pas, pour moi, un simple procédé de reproduction. Les tirages d’état me permettent de garder le souvenir de certains moments forts et même de les éditer. La gravure conserve et montre ces états privilégiés. Il y a aussi la possibilité d’utiliser plusieurs matrices en les agençant, comme des polyptyques, de façons différentes, réunissant dans une seule image des moments plus ou moins éloignés dans le temps.
J’aime toutes les techniques de gravure, mais je préfère la taille directe qui me permet une grande sponta-néité. En taille douce c’est surtout le burin, la pointe sèche et les rehauts de berceau et en taille d’épargne, naturellement la xylogravure.
La gravure est, pour moi, l’art des profondeurs.

 

Parcours

Diplôme de l’Ecole Supérieure des Arts Appliqués à l’Industrie, 11, rue Dupetit Thouars, Paris, en 1964.

Jusqu’en 1968, élève titulaire de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris en peinture et gra-vure. Depuis 1968, a enseigné les arts plastiques dans les lycées et collèges.

Présente son travail de graveur depuis 1975 dans de nombreuses expositions de groupe ou personnelles en France et à l’étranger.

Réalités Nouvelles, Salon d’Automne section gravure, les Artistes Français section gravure, le Trait, la JGC-Gravure Contemporaine…

Membre de l’association LE TRAIT GRAVEURS D’AUJOUD’HUI.

Membre de MANIFESTAMPE, Fédération Nationale de l’Estampe.

Vice-président de la JGC-GRAVURE CONTEMPORAINE.
Co-président de l’association GRAVER MAINTENANT.

Membre du Comité de la FONDATION TAYLOR.

Médaille de bronze et médaille d’argent, section gravure, au salon des Artistes Français.

Prix Colmont, gravure, Académie des Beaux-Arts.
Prix Adagp 2015.

Prix Fondation Taylor au Salon d’automne 2016.