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Anne Paulus
Estampe, Espace
vendredi 18 février 2011, par
« [...] il m’était toujours apparu que la poétique la plus riche venait d’un contact avec la terre, d’une plongée dans l’espace biosphérique, d’une tentative pour lire les lignes du monde ». Kenneth White (texte inaugural de l’Institut de Géopoétique).
Aux confins de la planéité et du relief et à la croisée de l’univers minéral chaotique et de la cartographie, les gravures de Anne Paulus figurent une géographie imaginaire offerte à l’œil nomade du spectateur. Des fragments de territoires, suspendus au sein d’une organisation réfléchie, proposent un parcours méditatif sur le monde.
Comme une multitude d’aperçus d’une architecture cachée et illimitée, les « Archipels Fragmentaires » aux dimensions variées (jusqu’à 2m) invitent à une plongée consciente dans un espace intérieur.
Cette proposition se traduit également dans ses livres d’artistes. « Parcours », « Carte sans nom », « Libre parcours » et le récent « Morsure » (éditions GSB – 2010) sont autant de guides empreints de codes cartographiques.
Les prochaines expositions en 2011 sont visibles sur :